La deuxième saison de la saga "Femmes Autoritaires" est un concentré d'actions et de réactions de développement qui tourne autour du hold-up du pouvoir par les femmes dans une société Camerounaise ou le machisme se transmet génétiquement ; des femmes qui s'assume ,sont indépendantes et surtout charismatique, tels que le prône la réunion que porte le nom de la série. L'écrasement de la femme est ancré dans la culture africaine en générale et c'est de ce fait social que tout au long de la deuxième saison va lutter chacune des femmes impliquées dans l'histoire tel que pensé par la scénariste ; ce parfois à tort, parfois à raison., la série commence avec des femmes comme Edwige qui annonce la couleur de la monté du sentiment féministe dans les chaumières, Jules n'aura que ses yeux pour pleurer et à mesure que l'histoire évolue, on découvre qu'être gigolo devient une seconde nature, cher les jeunes. Yohan et Junior en sont le parfait exemple. la haine la convoitise, la jalousie quant à eux porté par des personnages comme esselemba, Cecile et Manuella qui n'hésitent pas à aller jusqu'au pire. La vie en zone rural n'est pas mise à part de toute manière ou tout le monde sort avec tout le monde? l'impudicité est notoire, L'infidélité sont les maitres mots : Kumbo , Zoula , Ndongo portent ces fléaux dans leur escarcelle. La réalisatrice n'hésitera pas à rappeler les bons vieux thèmes collés au dos de l'Afrique tels que la polygamie portée par le personnage Mbouta, le fétichisme, le commérage et la duplicité. Mais l'innovation faite, à été l'introduction du fait social qu'est l'aventure en Europe car Long Poil au de-là d'avoir presque ramené sa vie à zéro a aussi presque faillit perdre sa femme s'il n'en était pas que Princesse l'aimait ; et aussi l'introduction du thème des relations transgénérationnelles entre femmes mures et jeunes hommes, car faut le souligner cela est un fait social qui grandit de plus en plus dans la société Camerounaise et africaine en générale. Plusieurs thèmes développés avec beaucoup de tact qui donne les leçons à qui sait observer, avec des musiques qui à la fois collent avec les thèmes et les émotions distillés par le discours de chaque acteur , pour finir, derrière le mouvement impulsé par la saga "Femmes autoritaires" se cache une véritable envie celle du chargement des mentalités, pour une égalité manifeste de genre et de sexe